La France remet ça. Sa proposition au Sénat – innocemment intitulée « Proposition de loi n° 641 » – a été présentée comme un moyen de « réglementer » les sachets de nicotine. Mais ne vous laissez pas tromper par ce langage technocratique. Il ne s'agit pas d'une réglementation. C'est une mesure guindée. interdire.
Je sais ce que vous pensez : « Ils essaient sûrement juste de protéger la santé publique, n’est-ce pas ? »
Jetons un oeil.
La proposition française cherche d'interdire tous les sachets de nicotine de plus de 16,6 mg, de restreindre les arômes, de criminaliser presque toute forme de publicité ou de parrainage, et de canaliser toutes les ventes légales vers des points de vente de tabac agréés par l'État. Oh, et d'instaurer une taxe d'accise qui double d'ici 2028.
Vous vous demandez probablement : « Mais attendez, la France n’est-elle pas le même pays où l’on vend des cigarettes à presque tous les coins de rue ? »
Oui. Exactement. Cette France. La même France où presque un adulte sur quatre encore fume tous les jours.
Voilà donc le paradoxe : le gouvernement français propose d'interdire le produit le plus sûr tout en laissant le plus mortel largement disponible. C'est comme interdire la ceinture de sécurité tout en subventionnant les accidents de voiture. Ça ne s'invente pas.
Mais parlons chiffres.
Sachets de nicotine sont devenus Un outil pour les fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer – discrètement, proprement, sans fumée, sans odeur et sans stigmatisation. L'expérience suédoise nous a appris que le taux de tabagisme y est considérablement réduit. est en voie de devenir le premier pays sans fumée de l'UE, et attention spoiler : ils n'y sont pas parvenus en interdisant la réduction des risques. embrassé il.
Je sais ce que vous pensez maintenant : « Mais les Français n’essaient-ils pas simplement de garder les sachets hors de portée des enfants ? »
Bien sûr. Nous aussi. Aucun adulte responsable ne souhaite que ses enfants consomment de la nicotine. C'est pourquoi, chez Considerate Pouchers, nous soutenons les restrictions d'âge et les normes d'ingrédients. Nous nous opposons à toute sanction envers les consommateurs qui utilisent ces produits pour échapper à la cigarette.
Au lieu de construire des garde-fous raisonnables, la proposition française vise le fond. Une interdiction générale de la publicité. Un monopole de vente au détail contrôlé par l'État. Un barème fiscal si agressif qu'il ferait rougir les géants du tabac.
Voici le hic : la proposition ne va pas seulement trop loin. viole l'esprit – et sans doute la lettre – de loi sur le marché unique européenEn surréglementant les produits non classés comme médicaments ou tabac, et en les taxant arbitrairement, la France s'expose à des ennuis juridiques à Bruxelles. Demandez à l'Espagne. comment ça va!
Et que se passera-t-il si cette loi est adoptée ? Soyons honnêtes. Les gens n'arrêteront pas de consommer de la nicotine. Soit ils reviendront aux cigarettes, soit ils trouveront des alternatives non réglementées sur le marché noir en ligne – ou pire, dans la rue. Ce ne sont pas des spéculations. C'est ce que les données du monde réel nous indiquent. Nous scie C'est le cas avec l'interdiction du vapotage. On le voit maintenant avec les sachets.
Vous vous demandez probablement ce que nous proposons à la place. Simplement. Régulez les sachets comme les gens régulent la plupart des choses : avec les faits, pas la peurFixez des limites d'âge. Imposer des règles d'emballage claires. Surveiller les ingrédients. Appliquer de véritables sanctions en cas de vente illégale. Et laisser chacun décider, avec ses propres poumons, de ce qui lui convient.
Parce qu'à la fin, la politique de santé est une question de résultats, pas des rituels. Interdire ce qui fonctionne pour se sentir moralement supérieur n'est pas de la santé publique. C'est de la politique. Et dans le cas de la France, c'est de la mauvaise politique.