La guerre européenne contre les alternatives à la nicotine plus sûres s’intensifie à nouveau – cette fois avec la France comme cible interdiction Les sachets de nicotine. La décision du gouvernement français est un revers dévastateur pour la santé publique et pour les consommateurs qui cherchent à abandonner la cigarette.
Le 2 novembre, le ministre français de la Santé a annoncé que les sachets de nicotine seraient interdits en raison des inquiétudes concernant leur utilisation par les jeunes et des risques pour la santé. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’hostilité plus large de l’UE envers les produits de réduction des risques, malgré les preuves de plus en plus nombreuses montrant qu’ils offrent une alternative nettement plus sûre au tabagisme. Pour les consommateurs qui tentent d’arrêter de fumer, il s’agit d’un obstacle supplémentaire dans leur parcours déjà difficile vers une vie sans tabac.
Les sachets de nicotine sont de plus en plus populaires en Europe, car ils constituent une alternative discrète, sans fumée et moins nocive au tabac combustible. Contrairement aux cigarettes, ils ne contiennent pas de feuilles de tabac et ne provoquent pas de combustion, deux facteurs clés responsables des maladies liées au tabagisme. Les organismes de santé publique du monde entier ont reconnu que la nicotine elle-même, bien que addictive, n’est pas la principale cause des dommages liés au tabagisme. Ce sont plutôt les milliers de produits chimiques toxiques produits lors de la combustion du tabac qui provoquent des maladies dévastatrices.
Interdire les sachets de nicotine revient à ignorer le principe de réduction des risques et à priver les fumeurs d’une option essentielle pour arrêter de fumer en utilisant des méthodes traditionnelles comme les patchs ou les gommes. En Suède, où l’utilisation de produits à base de nicotine par voie orale comme le snus est largement acceptée depuis des décennies, les taux de tabagisme sont les plus bas d’Europe et les maladies liées au tabagisme ont considérablement diminué. La France, qui a l’un des taux de tabagisme les plus élevés d’Europe occidentale, devrait s’inspirer du succès de la Suède, au lieu de répéter les échecs des approches prohibitionnistes.
Les consommateurs qui ont déjà opté pour les sachets de nicotine n’auront plus que peu de choix : soit recommencer à fumer, soit se tourner vers des produits du marché noir dont la sécurité est douteuse, soit se tourner vers des méthodes de sevrage moins efficaces. L’ironie est que, alors que la France réprime les sachets, les cigarettes restent légales et largement disponibles. Le message que cela envoie est clair : si vous êtes accro à la nicotine, le gouvernement préfère que vous fumiez plutôt que d’utiliser un outil de réduction des risques.
L'interdiction française crée un précédent dangereux qui pourrait influencer les décisions futures de l'UE sur les alternatives à la nicotine. La Commission européenne examine de plus en plus attentivement les produits de réduction des risques, et des mesures restrictives comme celle-ci pourraient s'étendre à d'autres États membres. Cette décision contredit également l'objectif affiché de l'UE de réduire le taux de tabagisme. Si les décideurs politiques veulent vraiment aider les fumeurs à arrêter de fumer, ils devraient adopter, et non rejeter, des alternatives plus sûres.
Chez Considerate Pouchers, nous défendons le choix responsable des consommateurs, la réduction des risques et une réglementation de bon sens. Nous exhortons les décideurs politiques de l'UE à adopter une approche fondée sur la science et à reconnaître que l'interdiction des sachets de nicotine constitue un pas en arrière pour la santé publique.