La Commission européenne déclare vouloir « améliorer la santé cardiovasculaire dans toute l’Europe ».
Cela semble génial, jusqu’à ce que vous lisiez les petits caractères.
Derrière le langage pompeux et les diapositives brillantes sur la santé publique, la Commission élabore tranquillement un plan qui pourrait classer les sachets, oui, produits sans tabac et sans fumée qui aident les gens à arrêter de fumer, comme facteurs de risque cardiovasculaire.
Ce n'est pas de la science. C'est de l'idéologie avec un accent bruxellois.
Que se passe-t-il
Le Plan de santé cardiovasculaire de l'UE, attendu plus tard cette année, vise à s'attaquer à la principale cause de mortalité en Europe : les maladies cardiaques.
Mais au lieu de se concentrer sur les véritables causes du problème, à savoir le tabagisme, une mauvaise alimentation et le manque d’exercice, la Commission semble davantage intéressée à punir les personnes qui arrêtent de fumer.
Les premières ébauches montrent que des produits moins nocifs, notamment pochettes, pourraient être répertoriés aux côtés du tabagisme et de l’alcool comme des « facteurs de risque ».
Soyons clairs :
- Les sachets contiennent pas de tabac,
- produire pas de fumée,
- et relâcher aucun des produits chimiques de combustion (comme le monoxyde de carbone ou le goudron) qui endommagent le système cardiovasculaire.
En d’autres termes, les outils mêmes qui aident les Européens à arrêter de fumer sont associés au problème lui-même.
Ce que dit réellement la science
Plusieurs études évaluées par des pairs confirment que la nicotine prise isolément ne provoque pas de maladie cardiovasculaire à long terme chez les utilisateurs en bonne santé.
En fait, thérapies de remplacement de la nicotine (TRN), patchs, gommes et sprays, sont régulièrement prescrits aux patients cardiaques. Si la nicotine elle-même était dangereuse pour le cœur, les médecins commettraient une faute professionnelle.
Une étude réalisée en 2025 par Fucito et al. trouvé que l'utilisation de sachets a fait n'augmente pas significativement la pression artérielle ou la fréquence cardiaque par rapport aux niveaux de référence. L'étude a également noté que les participants qui sont passés du tabac aux sachets ont ressenti exposition réduite aux toxines nocives liées à la combustion et rapporté moins d'envies de cigarettes et de symptômes de sevrage, des indicateurs clairs que ces produits favorisent l’amélioration de la santé cardiovasculaire et globale lorsqu’ils remplacent le tabac.
Ainsi, lorsque la Commission assimile les sachets à la cigarette, elle ne s’appuie pas sur la science.
Il s'agit de le réécrire.
Suède : la preuve que cela fonctionne
Si Bruxelles a besoin d’une étude de cas, elle devrait se tourner vers le nord.
La Suède, seul pays de l’UE où des alternatives orales moins nocives sont largement disponibles, peut désormais se targuer de :
- 5,6% de tabagisme quotidien, le plus bas d'Europe,
- 44% de décès liés au tabac en moins,
- 44% réduit l'incidence globale du cancer, et
- les taux de cancer du poumon les plus bas sur le continent.
Encore plus frappant : les taux de maladies cardiaques et accidents vasculaires cérébraux sont également inférieures à celles de ses voisins.
Ce n'est pas une coïncidence. C'est la réduction des risques en action.
Si le reste de l’Europe suivait le modèle suédois, plus de 3,5 millions de décès prématurés pourrait être évité au cours de la prochaine décennie.
Le véritable risque : l’échec des politiques
Si Bruxelles décide de classer les sachets comme un « risque cardiovasculaire », cela entraînera :
- Ignorer le consensus scientifique,
- Saper les progrès en matière de santé publique,
- Éloigner les fumeurs des alternatives plus sûres et
- Protéger le marché de la cigarette au lieu de le démanteler.
Ce n'est pas un « plan de santé ». C'est un crise cardiaque réglementaire au ralenti.
Notre message à Bruxelles
La voie vers une meilleure santé cardiovasculaire ne consiste pas à interdire ou à surtaxer les produits qui aident les gens à arrêter de fumer.
C'est faire confiance aux adultes pour faire des choix, embrasser la science, et soutenir la réduction des risques, pas de réduction de la peur.
Les pochettes ne sont pas l'ennemi. Elles font partie de la solution. Le cœur de l'Europe n'a pas besoin de plus de paperasse. Il lui faut du courage, de la science et du bon sens.