Alors que la plupart des pays de l’UE s’efforcent de se réglementer pour se retrouver dans une situation de catastrophe sanitaire, la Suède pourrait bien sauver la situation, une fois de plus.
La semaine dernière, la ministre suédoise de l'UE, Jessica Rosencrantz, a annoncé que le gouvernement s'opposerait à la proposition de la Commission européenne d'augmenter les taxes sur le tabac, une mesure qui rendrait les sachets de snus et de nicotine plus chers pour les consommateurs.
C’est vrai : à l’heure où nous devrions encourager des alternatives plus sûres, Bruxelles tente de les taxer jusqu’à les faire disparaître.
Mais la Suède ne joue pas le jeu, et pour une bonne raison.
Le pays est en passe de devenir le premier nation sans fumée Dans le monde, le taux de tabagisme est inférieur à 5,41 TP4T. Comparez ce chiffre à la moyenne européenne de 291 TP4T chez les jeunes adultes et vous comprendrez pourquoi la Suède est dans une catégorie à part.
Quel est le secret ? Ce n'est ni l'interdiction ni la propagande alarmiste. C'est une stratégie de réduction des risques qui fonctionne réellement :
- Légal accéder aux sachets de nicotine et au snus
- Variété de saveurs et de forces
- Éducation sur la prohibition
- Une fiscalité basée sur le risque, pas des croisades morales
Les résultats parlent d’eux-mêmes :
- Seulement 3% des jeunes adultes suédois fumée
- Suède a 41% cas de cancer liés au tabac en moins que la moyenne de l'UE
- Il y a aussi a le taux de cancer du poumon le plus bas d'Europe
Et maintenant, l'UE veut punir ce succès par une hausse d'impôt uniforme ? Ce n'est pas de la santé publique. C'est une erreur politique.
L'opposition de Jessica Rosencrantz n'est pas seulement bénéfique pour la Suède. C'est une bouée de sauvetage pour tous les Européens qui attachent de l'importance à la science, au libre choix et au bon sens.